Traduction simultanée : clés et voies de recherche
Xabier Payá

Résumé

Je n'ai pas une idée très précise de la place que devraient occuper la traduction et/ou l'interprétation du bertsolarisme (improvisation chantée et versifiée) dans la revue Senez. En effet, parler de sujets impossibles est notre "pain quotidien", mais à l'écrit il nous faut avaler tous les pains quotidiens d'un seul trait. A vrai dire, la traduction de vers improvisés paraît être un sujet que l'on ne peut guère théoriser, malgré ce qui se passe en pratique, un sujet qui relève beaucoup de l'intuition et peu du jugement. Peut-on traduire les vers ? Les traduire ou les interpréter ? Peut-on procéder à une interprétation simultanée des improvisateurs ? Est-il juste de traduire les vers ? Dans une société basque de plus en plus plurilingue, le vers improvisé n'a t'il de place que dans l'espace bascophone ?

[Version intégrale de l'article en langue basque]