Jone Aldamizetxebarria Leizaola, une fleur dans le désert
Bego Montorio

Après quarante ans passés au service de la commune de Barakaldo (Bizkaia) en tant que traductrice, Jone Aldamizetxebarria Leizaola (Caracas, 1958) a pris sa retraite l’année dernière. Quand elle a commencé à travailler elle étudiait la sociologie à Bilbao et, quelques années plus tard, elle a obtenu son diplôme en philologie basque, mais c’est comme traductrice qu’elle a toujours travaillé. Tout au long de sa carrière, elle a côtoyé la réalité et l’évolution de la traduction du domaine administratif, ainsi que celle d’autres domaines, puisqu’elle a été secrétaire générale de l’association EIZIE pendant huit ans (2005-2014). Dans un article précédent (« Barakaldo, le désert »), elle partageait déjà son expérience de traductrice municipale mais, ici, elle approfondit le sujet à travers une conversation avec une collègue et amie de ses années universitaires pour nous proposer une vision plus large du métier.