Des deux côtés de la ligne de démarcation
Ma vie professionnelle est entièrement liée à la traduction. Écrivaine, rédactrice à la radio, fondatrice d'EIZIE, traductrice, interprète, enseignante..., toutes ces étapes sont directement en rapport avec la traduction. Même lorsque j'ai occupé au sein du Gouvernement Basque (2009-2012) différents postes de responsabilité liés à la Politique Linguistique, la traduction a toujours été très présente dans mon travail.
J'ai dû entretenir des rapports étroits avec les associations de traducteurs (EIZIE et Galtzagorri) et je me suis sentie très à l'aise dans cette tâche, car nous avons traité d'une réalité qui m'était familière. De plus, l'habilitation des traducteurs et interprètes assermentés en langue basque a été instaurée lors de mon mandat et nous avons mis en marche un traducteur automatique de pointe espagnol-euskara ; par ailleurs, après un travail de plusieurs années, la banque publique de mémoires de traduction verra le jour fin 2013... La traduction a donc été un sujet de débat et de réflexion permanent dans mes rapports avec les techniciens et les responsables du Département concerné.
Pour finir, je dois dire que j'ai également eu l'occasion de connaître l'autre côté de la ligne qui sépare l'interprète de la personne qui écoute la traduction, en effet je suis passé d'être moi-même interprète à utiliser les services de ces professionnels en différentes langues. Je puis donc affirmer que j'ai connu les diverses facettes d'une même réalité.