Barakaldo, 'Desierto'
Résumé
Dans cet article, relevant de l’autobiographie, Jone Aldamiz-Etxebarria nous rappelle son parcours de 32 ans à la mairie de Barakaldo (Bizkaia) où elle a réalisé des tâches liées à l’euskara et à la traduction. La dynamisation de cette langue et la langue elle-même ont été, pour ainsi dire, absentes dans ladite municipalité, la présence de l’euskara n’ayant été que purement symbolique. Et qui plus est, cette mairie semble avoir constitué dans ce domaine un obstacle plutôt qu’un élément de facilitation et de coopération, quand bien même 18% de la population se considère bascophone. En effet, pour les représentants politiques de Barakaldo, l’euskara ne semble pas exister, et il est condamné à survivre dans un « désert », nom donné à la gare ferroviaire de cette localité.