Senez 25 (2002)

  • Date de publication: 2002
  • ISSN: 84-7086-287-1
  • D.L.: SS - 0001/03
  • 128 pp.
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Tous les articles de ce numéro ont été publiés en Basque.


Présentation

Traduction:Edurne Alegria

L'année 2002 a été vraiment fructueuse à maints égards, tant au niveau de la revue Senez que de l'activité de notre association EIZIE. Ainsi avons-nous publié au mois d'octobre un numéro spécial de Senez (le No 24), à l'occasion de la réunion du Conseil Européen des Associations de Traducteurs Littéraires (CEATL) qui a eu lieu l'automne dernier à Donostia. Ce numéro spécial, dont l'objectif était de donner un aperçu général de la traduction basque, comporte un recueil d'articles parus dans la revue depuis 1984, avec leurs traductions française et anglaise ; il nous semble que le résultat de nos efforts est plutôt satisfaisant.

Quant à ce numéro ordinaire, il suit le schéma habituel. La première partie est consacrée, comme dans les numéros précédents, à un travail de traduction au basque. A. Barquin, G. Markuleta, I. Zaldua et I. Zurutuza nous présentent une très belle anthologie de « contes hyper brefs », composée de 22 pièces et accompagnée d'une introduction explicative. Il s'agit d'un point de vue original sur le conte en tant que genre littéraire. Suite à la version basque de ces récits, nous pouvons lire la traduction espagnole de deux autres contes écrits en basque.

Les deux articles suivants ont trait à l'informatique appliquée à la traduction. Dans le premier, A. Diaz de Ilarraza, A. Mayor et K.Sarasola membres du Groupe IXA de la Faculté d'Informatique de l'Université du Pays Basque nous présentent un travail sur les aspects pratiques de l'automatisation de la traduction, en s'appuyant sur des exemples de traduction automatique. En tant qu'informaticiens, ils ont un point de vue particulier de la traduction, qui ne se fonde pas tant sur l'aspect linguistique comme pour nous traducteurs, mais qui n'est pas pour autant moins significatif et intéressant. Nous leur sommes d'ailleurs très reconnaissants d'avoir écrit cet article dans un langage compréhensible pour tous. Le second écrit nous vient de la main de Karlos del Olmo où il nous présente les avantages d'un système de mémoire appliqué à la traduction (Wordfast) ; il le fait d'une façon très didactique pour aider à résoudre les difficultés auxquelles se trouve confronté le traducteur.

Après avoir laissé de côté les problèmes de la traduction automatique, nous trouverons deux articles qui nous ramènent aux domaines de la grammaire et de la syntaxe. D'une part, A. Bengoetxea nous fait une ample exposition bien documentée sur les problèmes que les désinences de la déclinaison posent dans la coordination des noms et ce, en analysant de près les textes des auteurs classiques. D'autre part, B. Hidalgo nous apporte un peu de lumière sur un sujet très controversé, à savoir, l'ordre des mots dans la phrase. Certes, ce débat est d'une très grande ampleur, mais lorsqu'il est analysé du point de vue du traducteur, comme le fait B. Hidalgo, nous nous rendons compte qu'il est possible d'en tirer des leçons applicables à notre pratique quotidienne.

Dans la dernière partie de ce numéro nous avons choisi de nous entretenir avec une traductrice qui rompt avec nombre de clichés et de préjugés : Bego Montorio. Une traductrice qui, malgré sa jeunesse, a fait un parcours professionnel peu commun, qui connaît bien le métier sous tous ses aspects et qui nous dévoile beaucoup de clés nous permettant de mieux comprendre le travail de traduction. Nous recommandons très vivement la lecture de cet entretien à tous ceux qui font de la traduction leur métier.