Un exemple de traduction indirecte : 'Na Drini ćuprija' ('Le pont sur la Drina') d’Ivo Andrić
Karlos Zabala

Résumé

Cet article a été écrit suite à une conférence sur la traduction indirecte prononcée à propos du processus de traduction en euskara du livre d'Ivo Andrić, intitulé Le pont sur la Drina. Les traductions où l'on a recours à des de langues pont ne sont pas généralement très appréciées et elles ne font pas l'objet d'études académiques. Ce genre de traduction indirecte s'avère, toutefois, indispensable pour comprendre l'abondance d'échanges dans la production littéraire mondiale. C'est ainsi, par exemple, que les grands romans russes du XIXe siècle sont parvenus à maintes langues et cultures grâce à leur version française. L'auteur présente ici les divers aspects techniques et les difficultés qu'il a dû surmonter lors de la traduction de ce roman en euskara, où il a précisément utilisé une langue pont.