De la salade à la basquisation
Edorta Agirre

Résumé

L’auteur raconte qu’il n’a pas eu la chance d’être (aussi) bascophone dans son enfance lointaine, tout en évoquant son processus d’insertion dans la société basque, après avoir demandé l’autorisation d’y entrer ; généralement, l’octroi de cette licence n’est pas gratuit, comme plus d’un euskaldunberri (personne ayant appris le basque à l’âge adulte) peut le témoigner. La langue nous rapproche, nous unit, mais également, elle fait de nous des locuteurs de seconde et de première catégorie, elle nous expulse si nous n’utilisons pas la bonne, si nous choisissons de nous exprimer dans celle qui est accessoire.
Pour finir, il lance un S.O.S. pressant pour faire paraître une oeuvre encore inexistante, un lexique ayant trait à l’alimentation, ce qui semble si inaccessible à l’euskara, bien qu’en Occident nous la mettons en pratique trois fois par jour.