Senez 23 (2001)

  • Date de publication: 2001
  • ISSN: 84-7086-287-1
  • D.L.: 1152/01
  • 112 pp.
Senez 23


    Tous les articles de ce numéro ont été publiés en Basque.


    Présentation

    Traduction: Edurne Alegria

    Cher lecteur, chère lectrice, voici le premier numéro de la revue Senez qui paraît au XXIe siècle. "À des temps nouveaux, de nouvelles perspectives" ainsi pourrait-on résumer l'esprit dans lequel l'association EIZIE entame ce nouveau millénaire. La collection d'œuvres littéraires traduites au basque intitulée Literatura Unibertsala (Littérature Universelle), entreprise principale de notre association durant ces dernières années, arrive à un point crucial. En effet, la traduction des derniers titres qui compléteront cette collection de 100 numéros et seront publiés prochainement est sur le point d'être achevée. Depuis la parution des premiers travaux en 1990, peu seront ceux qui nieront la contribution de ce projet à l'essor et au renouveau de la traduction littéraire en notre langue. Et encore moins ceux qui, en toute sagesse, ne verront pas la nécessité de poursuivre le chemin choisi. EIZIE s'apprête donc à publier les traductions qui compléteront cette collection à peu près en même temps que la parution de ce numéro.

    Comme cela devient habituel, nous ouvrons ce numéro avec la traduction d'une œuvre poétique, en l'occurrence, celle du portugais Fernando Pessoa. Ses poèmes avaient déjà paru en basque dans diverses anciennes publications littéraires et nous n'aurions pas pu nous les procurer si ce n'est grâce au travail de compilation récemment entrepris par la maison d'édition Susa, dans le cadre du Projet Ibiñagabeitia. Nous sommes donc redevables à Susa non seulement de son excellent travail mais aussi de nous avoir autorisé la publication de celui-ci.

    Les deux articles suivants ont trait à la traduction littéraire et à notre collection d'ouvres de la littérature universelle. Dans un premier article Iñaki Aldekoa et Mari Jose Olaziregi font le bilan de ce projet, compte tenu du fait qu'il est parvenu à un point crucial, comme nous l'avons indiqué plus haut, et ce, non seulement pour mesurer le travail accompli mais surtout pour définir les pas à suivre à l'avenir. Dans un second article, Miguel Asiain et Arazeli Montes nous font part de leur expérience sur la formation des enseignants navarrais dans le domaine de la littérature destinée aux enfants et aux jeunes.

    Une autre partie de ce numéro traite longuement sur les nouvelles, les opinions et les réflexions concernant le monde de la traduction. Ainsi, Zelai Nikolas et Koldo Biguri apportent-ils leur intéressant témoignage sur les aléas de la profession et leurs répercussions. Vient ensuite un article de qualité et bien documenté de Ramon Irizar sur un sujet qui suscite depuis toujours un grand intérêt et qui a été largement traité, à savoir, la traduction de la Bible. Puis viennent deux travaux publiés auparavant en d'autres langues et dont l'excellente traduction au basque revient à Iñaxio Lopez de Arana et à Joan Mari Mendizabal ; ces deux travaux de réflexion au contenu substantiel sont étroitement liés au métier de traducteur, l'un est un discours prononcé il y a un certain temps par Bernardo Atxaga et l'autre, la transcription d'un entretien entre Ros Schwartz et Nicholas Lang. Cette section se termine par les conseils que Gotzon Egia propose aux traducteurs pour une meilleure utilisation de l'ordinateur, afin de faciliter leur travail.

    Pour finir, nous avons recueilli les propos que Joxe Agustin Arrieta et Juan Garzia ont échangés sur l'ouvre intitulée « Homo faber », récemment publiée en basque et sur maintes autres questions ayant trait à la traduction.