Senez 28 (2005)

  • Date de publication: 2005
  • ISSN: 1132-2152
  • D.L.: SS-1152/01
  • 160 pp.
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Tous les articles de ce numéro ont été publiés en Basque, à l'exception de Escalas de un viaje inacabado (en espagnol).


Présentation

Gotzon Egia

C'est avec la traduction d'une oeuvre de littérature que nous avons voulu ouvrir les pages de ce 28e numéro de la revue Senez. Il s'agit de six pièces parmi les histoires de Monsieur Keuner, écrites par Bertolt Brecht et découvertes récemment (2004), que Joxerra Gartzia a mis à la portée du public bascophone Ce sont des textes brefs mais suffisamment riches en contenu pour éveiller la curiosité du lecteur.

Fernando Rey analyse le travail qu'il a fait en traduisant l'oeuvre d'Antonio Tabucchi, intitulée « Sostiene Pereira » et souligne les faux amis qu'il y a décelé, tels des pièges posés pour confondre le traducteur.

Vous trouverez ensuite trois articles qui viennent compléter l'historique de la traduction au Pays Basque : Bego Montorio nous présente le parcours des oeuvres qu'elle a traduites du galicien, en transcrivant sur ces pages le discours qu'elle a prononcé à Vigo (Galice) en février 2005 ; le professeur et traducteur Ibon Uribarri nous offre une analyse approfondie et détaillée de la version basque des textes traduits de Schiller ; enfin, Josu Barambones nous montre l'évolution de la traduction en basque dans l'audiovisuel, en s'appuyant sur une documentation fort riche.

Les deux articles suivants traitent chacun d'une spécialité de la traduction particulièrement complexe : Bego Montorio nous parle de la traduction de bandes dessinées, sujet rarement abordé jusqu'à présent ; Alfonso Mujika, pour sa part, étudie, avec la finesse qui le caractérise, la terminologie scientifique et technologique du Dictionnaire Unifié (Hiztegi Batua).

Puis vient un exposé qui fait suite aux cours que nous avons organisés en 2004 sur le travail de correction : à cette occasion, et après la publication en 2004 par Joxe Ramon Zubimendi d'un manuel d'orthotypographie, nous avons rassemblé autour de la table une « commission d'experts » afin qu'ils nous montrent les applications utiles de cette matière au travail de traducteur-correcteur. C'est le résultat de ce débat que nous vous invitons à lire ici.

La dernière partie de ce numéro est consacrée, comme cela est habituel, à une entrevue avec un traducteur, en l'occurrence celle que Carlos Cid Abasolo a eue avec Javi Cillero.

Nous nous demandons si le fait de publier Senez en fin d'année au lieu de le faire au premier semestre, comme nous nous l'étions proposés, serait le signe d'une fatalité inéluctable. Á vrai dire, il nous arrive parfois de succomber au découragement, mais souhaitons que cela serve, du moins, à ce que le fruit de notre travail soit plus élaboré et soigné.