La trilogie «Parlamenti buffi» de Gianni Celati, traduit en langue basque

2006 Juin 5
La trilogie «Parlamenti buffi» de Gianni Celati, traduit en langue basque

Le troisième tome – mais premier de la série – de la trilogie Parlamenti Buffi (parlements burlesques), de l’auteur italien Gianni Celati, vient d’être publié en langue basque : Guizzardiren abenturak (traduit au français en 1991 par François Dupuigrenet-Desroussille, sous le titre Les aventures de Guizzardi).

Les deux oeuvres précédentes, Denak Hasperenka (Tout le monde soupire) et Paradisuko almanaka (L’almanach du paradis), deuxième et troisième oeuvres de la série, ont vu le jour il y a quelques mois. Pello Lizarralde et Fernando Rey s’étaient respectivement chargés de la traduction de ces deux oeuvres, et cette fois-ci, c’est à nouveau Fernando Rey qui s’est employé à la traduction du premier tome. Par ailleurs, les trois versions basques ont été publiées par la maison d’édition Igela.

Bien qu’il soit encore assez méconnu, certains considèrent Gianni Celati, ancien membre du Gruppo '63, comme l’un des meilleurs auteurs européens. Tout au moins, Gianni Celati est, sans conteste, un auteur aux multiples facettes : écrivain, traducteur littéraire, professeur d’université, créateur de documentaires... Il connaît, en outre, un grand prestige dans chacun de ces domaines ; en traduction, par exemple, la liste des auteurs dont il a traduit les oeuvres à l’italien parle d’elle même : Céline, Melville, Stendhal, Swift, Twain, London, Barthes, Holderlin…

Quant aux trois livres qui nous intéressent ici, Celati les a écrits entre 1971 et 1977. Quelques années plus tard, en 1989, il les republie sous le titre de Parlamenti buffi, avec quelques modifications ; la trilogie reçoit le prix Mondello l’année suivante.

Bien qu’elles fassent partie d’une trilogie, il est à noter que les trois oeuvres sont indépendantes. En effet, elles sont le fruit d’un processus de recueil de la part de Celati, mais elles peuvent tout à fait être lues individuellement. Dans la préface qu’il a spécialement écrite pour l’édition basque, Celati donne quelques précisions et informations sur ce processus de recueil, et, plus généralement, sur les oeuvres en question. De même, les traducteurs ont reçu le soutien et l’aide de Celati en personne.

Cette collaboration, par la même occasion, a également servi à la traduction espagnole de Paradisuko almanaka, puisque le travail de la traductrice d’Irun Pilar Uharte et la traduction basque ont coïncidé dans le temps. Il se pourrait que cette oeuvre soit publiée prochainement, sous le titre El almanaque del paraíso. Les deux autres parties de la trilogie, elles, n’ont pas encore été traduites à l’espagnol.