Deux nouvelles uvres dans la collection «Literatura Unibertsala»
Le 24 février dernier a eu lieu la présentation de deux nouveaux travaux de traduction en langue basque de la collection Literatura Unibertsala . Le premier a pour titre Hona hemen gu biok à partir de l'original Here We Are de l'écrivain américain Dorothy Parker , et le deuxième Hildakoen entziklopedia, traduction de Enciclopedija mrtvih de l'auteur serbocroate Danilo Kis . Les traducteurs ont été, respectivement, Mirentxu Larrañaga et Monika Etxebarria, toutes deux membres de l'Association de Traducteurs, Correcteurs et Interprètes en Langue Basque, EIZIE.
Il s'agit de deux recueils de récits. Celui intitulé Hona hemen gu biok présente seize contes publiés par Dorothy Parker dans diverses publications entre 1923 et 1928, dont celui qui donne le nom au livre ; ce sont des récits pénétrants, à la fois pleins d'humour et de souffrance, des histoires aigres-douces très en accord avec le style de l'auteur.
Hildakoen entziklopedia ou L'encyclopédie des morts, comprend neuf récits et un post scriptum qui offre de nombreuses références et explications sur la gestation du livre et sur ses sources historiques et bibliographiques. Toutefois, cette dernière uvre, dont le fil conducteur est la mort, peut être considérée comme un roman, un « roman-encyclopédie », selon l'expression de l'auteur ; c'est-à-dire qu'on peut l'aborder comme un livre que l'on lit pour la première fois, mais aussi comme une encyclopédie (un mélange intense et puissant de concepts).
Ces deux traductions correspondent aux numéros 116 et 117 de la collection, et si cette fois-ci ce sont l'américaine Dorothy Parker, auteur dont le prestige n'a fait que croître ces dernières années, et Danilo Ki, considéré par certains comme « le Borges des Balkans » qui ont été traduits à l'euskara, les prochaines traductions qui verront le jour seront Poil de carotte de Jules Renard et Konarmi (Chevalerie rouge) de Isaak Babel. Suite au concours organisé chaque année à cet effet, la traduction de ces uvres a été confiée aux traductrices Itziar Otegi et Olga Martinez de Marigorta respectivement.